Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Il existe des lieux que Dieu choisit pour que les hommes y fassent l'expérience de sa présence

St Jean Paul II

 

« Démarche personnelle ou collective que font les fidèles vers un lieu saint pour des motivations religieuses et dans un esprit de foi » définition proposée par l’église catholique en France. Aujourd’hui cette démarche s’adresse également aux non-croyants qui cherchent à rompre avec leurs habitudes, à donner un sens à leur vie. Certains cheminent seuls, d’autres voyagent en groupe de mères de famille, de pères, de motards ...

Faire un pèlerinage, c’est évidemment partir de chez soi.

Abraham est devenu le père des croyants parce qu’il a répondu positivement à la Parole de Dieu qui lui disait : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père pour le pays que je t’indiquerai ». Partir, c’est répondre à un appel, faire confiance à une parole entendue, faire crédit à une promesse. Il en va ainsi pour tout pèlerin.

Partir n’est pas fuir : par peur des responsabilités et pour leur échapper. Partir, c’est marquer une rupture : une rupture avec les habitudes qui enferment, une rupture qui donne du champ et du recul, une rupture qui traduit l’envie de découvrir autre chose.

Partir, pour un chrétien, c’est répondre à l’invitation du Christ qui ne cesse de redire :  » Viens et suis moi ». Partir en pèlerinage, c’est se désinstaller et partir vers d’autres lieux, vers d’autres cieux, vers d’autres gens : c’est s’ouvrir à l’inconnu et à la nouveauté.

D’après P. Dubreil, sur le pèlerinage comme démarche de Foi

Programme des pèlerinages diocésains 2022

 

 Pèlerinage virtuel en Terre Sainte

 

 Pèlerinage des pères de famille

 

 Pèlerinage des mères de famille

 

  • 19 et 20 mars : Pèlerinage diocésain des pères de famille « Sur les pas de St Joseph » (autour de Cozes, à préciser).
  • 2 et 3 avril : Pèlerinage diocésain des mères de familles « Cultivons l’espérance » (autour de St Jean d’Angély, à préciser)
  • 30 avril : Pèlerinage de St Eutrope à Saintes.
  • 19 au 22 mai : l’Espérance à toute épreuve (La Rochelle-Chartres-Le Coudray-Tours-Ile Bouchard-Chenonceaux-Pellevoisin-Ligugé- La Rochelle).
  • 19 août : Pèlerinage diocésain à l’île Madame.
  • 22 au 26 août : Pèlerinage des servants d’autel à Rome.
  • 10 septembre : Pèlerinage pour les vocations à Pons.
  • 3 au 8 octobre : la première évangélisation en France (Saintes-Plan d’Aups-Ste Beaume-Cotignac-Le Thoronet-St Maximin-Stes Marie de la mer-Nîmes-Gordes-Aix en Provence-Carcassonne-Saintes).

Le pèlerinage diocésain de Lourdes se déroulera du 6 au 10 août 2022.

L’hospitalité, les enfants, la Pasto jeunes, les pèlerins … tout le monde sera le bienvenu !

Site de l'Hospitalité

L’Hospitalité Diocésaine

L’Hospitalité Diocésaine est un groupement de bénévoles engagés dans l’accueil et l’accompagnement de pèlerins malades ou souffrants  de handicaps.

Les bénévoles sont appelés des “hospitaliers” et “hospitalières”.

Villes sanctuaires en France

 

Pourquoi partir en pèlerinage ? Le pèlerinage du chrétien aujourd’hui

Le sanctuaire vers lequel il se dirige doit devenir par excellence "la tente de la rencontre", comme la Bible appelle le tabernacle de l’alliance. (…)

Vécu comme une célébration de sa foi, le pèlerinage est pour le chrétien une manifestation cultuelle à accomplir en fidélité à la tradition, avec un sentiment religieux intense et comme accomplissement de son existence pascale. La dynamique propre au pèlerinage révèle avec clarté certaines étapes que le pèlerinage rejoint, et qui deviennent un paradigme de toute sa vie de foi : le départ rend évidente sa décision d’aller jusqu’au but et de rejoindre les objectifs spirituels de sa vocation baptismale ; le chemin le conduit à la solidarité avec ses frères et à la préparation nécessaire pour la rencontre avec son Seigneur ; la visite au Sanctuaire l’invite à l’écoute de la Parole de Dieu et à la célébration sacramentelle ; le retour, enfin, lui rappelle sa mission dans le monde, comme témoin du salut et constructeur de paix. (…)

Le but vers lequel tend l’itinéraire parcourut par le pèlerin est tout d’abord la tente de la rencontre avec Dieu. (…) Dans le pèlerinage, l’homme reconnaît que "par sa naissance il est appelé au dialogue avec Dieu", et à travers celui-ci il est donc aidé à redécouvrir que, pour "rester dans l’intimité de Dieu", le chemin qui lui est offert est le Christ, le Verbe fait chair. L’itinéraire du pèlerin chrétien doit révéler ce "point essentiel qui différencie le christianisme des autres religions". Dans son ensemble, le pèlerinage doit manifester "que pour l’homme le Créateur n’est pas une puissance anonyme et éloignée : il est le Père", et nous sommes tous ses fils, frères dans le Christ Seigneur. (…)

Le pèlerinage conduit à la tente de la rencontre avec la Parole de Dieu. Les moments du pèlerinage, en raison des circonstances qui les suscitent, des buts qu’ils poursuivent, de leur proximité des nécessités et des joies quotidiennes, sont déjà un terrain favorable à l’accueil de la Parole de Dieu dans les cœurs ; ainsi la Parole devient force de la foi, aliment spirituel, source pure et éternelle de vie spirituelle. (…)

Le pèlerinage conduit ensuite à la tente de la rencontre avec l’Eglise, "assemblée de ceux que la Parole de Dieu convoque pour former le Peuple de Dieu et qui, nourris du Corps du Christ, deviennent eux-mêmes Corps du Christ"(…) Lorsqu’il est entrepris par une communauté paroissiale, par un groupe ecclésial, par une assemblée diocésaine ou par des regroupements plus vastes, le pèlerinage devient un signe de la vie ecclésiale. (…)

Le sanctuaire est également la tente de la rencontre dans la réconciliation. En effet, c’est là que la conscience du pèlerin est ébranlée ; c’est là qu’il confesse ses péchés, c’est là qu’il est pardonné et qu’il pardonne, c’est là qu’il devient une créature nouvelle à travers le sacrement de la réconciliation, c’est là qu’il éprouve la grâce et la miséricorde divines.(…)

Le but du pèlerinage doit être la tente de la rencontre eucharistique avec le Christ. Si la Bible est par excellence le livre du pèlerin, l’Eucharistie en est le pain qui le soutient sur son chemin, comme ce fut le cas pour Elie qui marchait vers l’Horeb. ). La réconciliation avec Dieu et avec les frères débouche sur la célébration eucharistique.

On comprend alors également pourquoi le pèlerinage est aussi la tente de la rencontre avec la charité. Une charité qui est tout d’abord celle de Dieu, qui nous a aimés le premier en envoyant son Fils dans le monde. Cet amour ne se manifeste pas seulement à travers le don du Christ comme victime expiatoire de nos péchés (163), mais également à travers les signes miraculeux qui rétablissent et qui consolent, comme le Christ le fit au cours de son pèlerinage terrestre et comme cela se renouvelle dans l’histoire des sanctuaires.

(…)

Enfin, le pèlerinage est très souvent la voie pour entrer dans la tente de la rencontre avec Marie, la Mère du Seigneur. Marie, en qui se retrouvent le pèlerinage du Verbe vers l’humanité et le pèlerinage de foi de l’humanité, est "celle qui avance dans le pèlerinage de la foi" (181), devenant l’"Etoile de l’évangélisation" sur le chemin de toute l’Eglise.

In. Le pèlerinage dans le grand Jubilé de l’An 2000, Jean Paul II, Cité du Vatican, 25 avril 1998

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :