1) Eglise St Georges de Didonne
Chrétiens relais :
Martine Bernard – Tél : 06 84 39 41 07
Maryse Dhaynaut – Tél : 05 46 22 44 59
Sylvie Laugel – Tél : 06 81 81 27 89
Qui est Saint Georges ?
La puissante famille des Didonne apparaît dès le XIème siècle, à l’époque où Hélie de Didonne aida, par ses libéralités, à fonder le prieuré de Saint Nicolas de Royan, vendu comme bien national, et qui n’existe plus.
Au XVIIème siècle, les La Trémaille, deviennent marquis de Royan : la seigneurie de Didonne est annexée au nouveau marquisat. Un château féodal dont les derniers vestiges (au « Chata ») ont naguère disparu, il s’élevait sur les hauteurs de Didonne.
La nef de l’église actuelle, qui fut construite au XIIème siècle, est tout ce qu’il reste du prieuré clunisien se Saint Georges qui a donné son nom au village. Les guerres de religion ont causé de gros dégâts à l’édifice : au début du XVIIème siècle, il n’en restait que la nef dont la façade comportant un portail roman a été brisé, a été refaite en 1606, et surmontée d’un campanile restauré récemment.
Le transept, ou se trouvait alors l’autel, a été ajouté en 1784.
En 1793, les habitants de Saint Georges réunirent dans un baril de goudron les titres du prieuré et du château, et les brûlèrent.
Un projet d’agrandissement de l’église, élaboré en 1869 dut être abandonné en raison, de la guerre de 1870. Un second projet aboutit le 30 juin 1873 à la pose de la première pierre de la construction de l’abside et des deux chapelles latérales. La bénédiction fut donnée par l’abbé Petit, Vicaire général, qui devint par la suite Evêque du Puy. Le style néo roman d’une grande sobriété, s’accorde bien à la partie plus ancienne de l’édifice.
Le cloche, également de style néo roman, mais surmonté curieusement d’une flèche à l’allure néo gothique, a été construit peu après 1884.
Le plafond en bois de la nef, qualifié à l’époque de « provisoire » a été mis en place en 1913 en raison de l’état de la voûte, et à la suite d’une réclamation du curé doyen de Royan auprès de la municipalité ...
La Sacristie, établie entre le clocher et une chapelle ajoutée du coté sud en 1852, a été construite, sur souscription en 1921, pour compenser la disparition de l’ancien presbytère.
L’abside et la chapelle du saint sacrement (à gauche), sinistrée en 1945, ont été réparées. Les vitraux modernes actuellement en place, commandés et payés avant la guerre ont été posés, pour deux d’entre eux en 1938 et pour les cinq autres en 1946-47.
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