Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.


Lettre de saint Jacques 5, 14-15

Les sacrements dits de guérison :

Réconciliation et onction des malades : ils apportent soutien et réconfort dans les épreuves.

L’Onction des malades : Dieu nous soutient dans la maladie.

Parole du sacrement : « Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint. »

Le sacrement de l’Onction des malades « nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. », annonce le Pape François.

le sacrement des malades est donné à toute étape de la vie, c’est le signe de la compassion et du soutien de Dieu dans notre faiblesse et dans nos fragilités

Quand recevoir le sacrement des malades ?

Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. Le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.

(Extrait du site https://eglise.catholique.fr)

Comment recevoir le sacrement des malades ?

Le chrétien reçoit le sacrement des malades par une imposition des mains, en silence, puis par l’onction d’huile sur le front et à l’intérieur des mains accompagnée d’une prière. Lorsque l’onction est donnée à plusieurs malades, elle se déroule de préférence au cours d’une messe. Comme tout sacrement, l’onction des malades est une rencontre du chrétien avec Dieu. Et cette rencontre va transformer la malade, va changer son cœur, même s’il ne guérit pas dans son corps. Jésus, dit dans l’Evangile : « Venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger ». (Mt 11, 28-30)

Qu’apporte le sacrement des malades ?

  • le réconfort, la paix et le courage de supporter les souffrances de la maladie ou de la vieillesse,
  • la force et le don de s’unir aux souffrances de Jésus,
  • le pardon des péchés.

Qui peut recevoir le sacrement des malades ?

Ceux qui ont à vivre une maladie un peu longue et lourde à porter (quel que soit l’âge…).

Ceux qui sentent leurs forces décliner et qui voudrait accepter leur vieillesse comme une étape importante, à vivre dans la confiance.

Ceux qui pensent que la foi au Christ peut donner un sens nouveau à leur vie, marquée par la maladie et la souffrance…

Ceux qui pensent que le Seigneur les aime, et qui acceptent de se tourner vers Lui dans l’épreuve…

 

Catéchèse du pape François

Chers frères et sœurs, bonjour.

Aujourd’hui je voudrais vous parler du sacrement de l’Onction des malades, qui nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Autrefois on l’appelait « extrême onction », car il était perçu comme un réconfort spirituel au moment de la mort.

Or parler d’« Onction des malades » nous aide à voir plus loin, à inscrire l’expérience de la maladie et de la souffrance sur l’horizon de la miséricorde de Dieu...

Aujourd’hui encore, chaque fois que l’on célèbre ce Sacrement, Jésus, en la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, de celui qui est âgé ou gravement malade. Ainsi, au moment de l’épreuve ou de la maladie, nous ne sommes pas seuls. Toute la communauté est présente par la prière fraternelle, Jésus lui-même nous prend par la main et nous rappelle que rien ne peut nous séparer de lui.

1. Il y a une icône biblique qui exprime dans toute sa profondeur le mystère qui transparaît dans l’Onction des malades : c’est la parabole du « Bon Samaritain » dans l’Evangile de Luc (10,30-35). A chaque fois que nous célébrons ce sacrement, le Seigneur Jésus, dans la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, est gravement malade ou âgé. La parole dut que le Bon Samaritain prend soin de l’homme souffrant en versant sur ses blessures de l’huile et du vin. L’huile nous fait penser à ce qui est béni par l’évêque chaque année, à la Messe chrismale du Jeudi Saint, en vue précisément de l’Onction des malades. Le vin, lui, est signe de l’amour et de la grâce du Christ qui jaillissent du don de sa vie pour nous et s’expriment dans toute leur richesse dans la vie sacramentelle de l’Eglise. Enfin, la personne souffrante est confiée à un aubergiste, afin qu’il puisse continuer à prendre soin d’elle, quoi qu’il lui en coûte. Maintenant, qui est cet aubergiste ? C’est l’Eglise, la communauté chrétienne, c’est nous, à qui chaque jour le Seigneur Jésus confie ceux qui sont affligés, dans leur corps ou leur esprit, pour que nous continuions à reverser sur lui, sans compter, toute sa miséricorde et son salut.

2. Cette mission est réaffirmée de manière explicite et précise dans la lettre de Jacques, dans laquelle celui-ci recommande : « L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. » (5,14-15). C’est donc une pratique qui existait déjà au temps des apôtres. Jésus a en effet enseigné à ses disciples à avoir la même prédilection pour les malades et pour les souffrants et il leur a transmis la capacité et le devoir de continuer à étendre, en son nom et selon son cœur, ce réconfort et cette paix, à travers la grâce spéciale d’un tel sacrement. Mais ceci ne saurait nous faire tomber dans la recherche obsessionnelle du miracle ou dans la présomption de pouvoir obtenir toujours et de toute façon la guérison. Ce sacrement est une garantie que Jésus est proche du malade mais aussi de la personne âgée, car chaque personne âgée, chaque personne de plus de 65 ans, peut recevoir ce sacrement, grâce auquel Jésus lui-même s’approche de nous.

3. Quand quelqu’un est malade, on se dit parfois : « appelons le prêtre pour qu’il vienne ». « Non, cela va porter malheur, ne l’appelons pas », ou alors : « le malade va prendre peur ». Pourquoi pensons-nous cela ? Parce qu’il y a un peu cette idée qu’après le prêtre les pompes funèbres arrivent. Et cela n’est pas vrai. Le prêtre vient pour aider le malade ou la personne âgée, c’est pourquoi la visite des prêtres aux malades est si importante. Il faut appeler le prêtre, le faire venir près du malade et lui dire : « venez, donnez-lui l’onction, bénissez-le ». C’est Jésus en personne qui arrive pour soulager le malade, pour lui donner des forces, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et pour lui pardonner aussi ses péchés. Et c’est très beau ! Et il ne faut pas penser que c’est un tabou, car il est toujours beau de savoir qu’au moment de la douleur et de la maladie nous ne sommes pas seuls : le prêtre et ceux qui sont présents lors de l’Onction des malades représentent en effet toute la communauté chrétienne qui, comme un seul corps, se rassemble autour de celui qui souffre et autour de ses proches, alimentant en eux la foi et l’espérance, et les soutenant par la prière et la chaleur fraternelle. Mais le réconfort le plus grand vient du fait que c’est le Seigneur Jésus lui-même qui se rend visible dans le sacrement, qui nous prend par la main, nous caresse comme il le faisait avec les malades et nous rappelle que désormais nous lui appartenons et que rien – ni même le mal et la mort – ne pourra jamais nous séparer de Lui. Avons-nous cette habitude d’appeler le prêtre, de le faire venir pour qu’il donne à nos malades – je ne dis pas aux malades qui ont la grippe, pendant trois ou quatre jours, mais quand il y a une maladie sérieuse – mais aussi à nos personnes âgées, ce sacrement, ce réconfort cette force de Jésus pour continuer à avancer ? Faisons-le !

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :