Chapelle Saint Jean - Royan
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De nov. à Pâques : Tous les lundis de 17h à 18h, temps d'Adoration suivi de la messe.
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La chapelle Saint-Jean dans le quartier Marne - l’Yeuse a été construite en 1959 (ou 1960 ) par M. Guilloneau de Royan, selon les vœux du père Laurent (curé de l’église du Parc) sur la colline appelée alors « côte 304 » et qui est devenue maintenant le quartier « Marne - l’Yeuse ». Elle s’appelait alors la chapelle St François.
En 1959, sur la « côte 304 », lieu assez mal famé, on trouvait trois ensembles d’habitations : « la cité noire », « la cité grise » et la « cité blanche » (cité de l’abbé Pierre) au milieu de champs, de fermes et de vignes. La chapelle a été construite dans le but d’être un « lieu de charité » où le pauvre d’Assise apporterait « paix et consolation » (extrait d’un fascicule de l’église du Parc pour le jubilé du père Laurent). Elle a, en effet, servi de nombreuses fois de lieu de réunion pour les habitants du quartier et, surtout, pour les jeunes.
A partir de 1965 le quartier s’étant complètement transformé (construction d’immeubles H.L.M., et de plusieurs lotissements), un groupe d’habitants du quartier a souhaité que la chapelle redevienne aussi un lieu de culte. Dès 1969, une messe est célébrée deux fois par mois par le père Loret (vicaire du curé du Parc) puis, en 1971, elle a lieu tous les samedis avec M. l’abbé Ficot, curé de l’église de Meschers, nommée officiellement responsable de la chapelle. Après lui, de nombreux prêtres se sont succédés pour y célébrer la messe. Le 3 février, c’est au tout de Mgr Verdet de venir visiter la chapelle et d’y célébrer la messe.
En 1975, grâce à un don d’une personne âgée du quartier, quelques bénévoles proches de la chapelle ont travaillé à son embellissement : ils ont construit un auvent et un nouveau plafond entièrement lambrissé. D’autres ont offert le bois de l’autel, les rideaux, le chemin de croix. Une tenture en jute évoquant St Jean cache avec bonheur une porte tandis que le Christ de St François rappelle les origines de la chapelle. Plus tard, quelqu’un a offert les ventilateurs pour les étés chauds et le père Bertrand a doté la chapelle d’un chauffage moderne qui remplace, avantageusement, le vieux poêle du début et les radiateurs soufflants ensuite. Nous avons aussi, maintenant, un clavier pour soutenir les chants. Tous ces aménagements se sont faits petit à petit de même que s’est constituée une petite équipe pour l’animation et l’entretien de la chapelle. Parallèlement à la messe hebdomadaire, des groupes d’enfants ont été catéchisés dans la petite salle attenante à la sacristie de la chapelle.
Puis, le quartier a vieilli, les enfants ont grandi et il n’y a plus eu de groupe de catéchisme à la chapelle. Les messes, si vivantes et où se retrouvaient des personnes du quartier et, aussi, de tout Royan et des environs se raréfient. Le nombre de prêtres diminuant, nous sommes d’abord jumelés à Médis. La chapelle saint-Jean vit encore et espère toujours.